On vous détaille l'idée :
Relancer l'ascenseur social en panne dans notre pays et favoriser la création de richesses passe par une meilleure rémunération de la prise de risque assumée par les entrepreneurs fondateurs de leur entreprise.
Les chefs d’entreprise en SAS se rémunèrent en dividendes, comme tout actionnaire. Mais il faudrait distinguer entre dividende perçu par un simple actionnaire et le dividende perçu par le chef d'entreprise fondateur ou dirigeant effectif de l’entreprise qui verse le dividende, surtout si c'est une toute petite entreprise. Ce dividende rémunère le risque quotidien pris par l’entrepreneur. Il ne constitue certainement pas une rente.
Les Anglo-Saxons font sur ce point la juste distinction entre Shareholder (actionnaire simple) et Stakeholder (dirigeant effectif).
Notre idée de revalorisation de leur rémunération : exonérer les chefs d'entreprise effectifs, du paiement de la part de prélèvements sociaux dans le PFU (flat taxe) payé sur les dividendes. L'imposition passerait ainsi de 30 à 12,8%.
Ces prélèvements sociaux sont aujourd’hui sans contrepartie de prestations sociales pour les entrepreneurs. Ils seraient alors libres de choisir leur assurance sociale sur le marché privé des assurances.